Histoire d’un Gigolo : Sexe, Champagne & cocaïne

C‘est l’histoire d’une femme qui m’appelle au téléphone et me demande si je suis disponible pour passer chez elle un soir pour baiser. Jusque-là, la routine. On concrétise les modalités du rendez-vous, et quelques jours plus tard je me déplace dans son appartement sur Paris.

En allant chez elle, je fais la rencontre d’une jeune femme d’environ 33/35 ans et celle-ci me demande au bout de 2 minutes de conversation, avec politesse et courtoisie, si je veux de la cocaïne. Alors il y a des clientes qui proposent une tasse de café ou de thé, une coupe de Champagne, etc, mais elle non. Elle propose tout naturellement de la cocaïne. De mon côté, je refuse parce que je ne suis pas consommateur, mais il faut prendre en compte aussi un autre facteur. Vous ne savez jamais si on vous propose ça sans mauvaise intention ou au contraire avec pour vous tendre un piège. Dans ce métier, vous ne savez jamais à qui vous avez affaire.

Une fois notre intéressante conversation terminée, nous passons à la partie baise. Et là, je sors à cette charmante et nouvelle cliente toute ma panoplie de techniques secrètes. Elle s’accroche au lit et n’en revient pas. J’alterne entre baise et doigtage dynamiques, puis je teste en même temps la stimulation du clitoris. Mais visiblement, cette dernière ne passe pas. J’ai beau varier les angles, la vitesse ou la pression, rien ne fonctionne sur elle. Son clitoris est niqué à cause de son piercing. C’est triste pour elle. Mais comme je connais suffisamment de techniques pour procurer d’intenses sensations de plaisir et compenser l’absence de stimulation clitoridienne, je me focalise alors sur d’autres zones de stimulation, la pénétration vaginale, la pénétration anale, et elle kiffe. L’heure passe, cette fougueuse séance de baise se termine, et elle me dit avec un grand sourire que c’était génial, que je l’ai épuisée, et que maintenant elle va devoir se reposer car elle a une réunion de travail qui l’attend le lendemain.

Pour commencer, sa tenue de travail qu’elle portait avant que je ne la déshabille était un tailleur au décolleté ravageur ne montrant que ses seins et ne laissant que peu de doute sur ses intentions et compétences professionnelles. Ensuite, je constate qu’elle a des faux seins généreusement proportionnés. Et pour couronner le tout, notre charmante commerciale arbore un piercing sur le clitoris. Tous les critères spécifiques aux professionnelles du sexe et Escortes sont réunies.

Donc pour traduire, nous avons une société de Champagne qui n’a pas embauché une commerciale mais une professionnelle du sexe avec une couverture de commerciale. Intéressante stratégie. Nous terminons cette discussion de travail forte enrichissante, puis je reprends mes affaires et lui souhaite, avec un petit clin d’oeil, bonne chance pour les signatures de contrat avec ces prochains clients.

Passons maintenant à l’analyse des informations. Pour certains d’entre vous, vous voyez probablement la cocaïne, le piercing, et la partie baise en clientèle comme des éléments indépendants. Néanmoins, ils répondent tous qu’à un seul objectif et il est commercial.
– Premièrement, la cocaïne va être un élément que la professionnelle va proposer automatiquement lors de ses rendez-vous de baise pour mettre dans un état second ses clients afin de faciliter la signature de contrats.
– Deuxièmement, le piercing sur le clitoris est un outil travail, au même titre que ses faux seins. Ces outils sont mis en avant pour augmenter le potentiel de séduction de l’Escort Girl auprès de sa clientèle. Plus elle sera attractive, plus elle facilitera la signature de contrats.
– Et troisièmement, la technique commerciale la plus efficace est la partie baise en clientèle. Pour une femme, il n’y a rien de plus facile, persuasif et efficace que d’offrir ses charmes auprès d’une clientèle masculine. C’est beaucoup plus efficace que de négocier, marchander la valeur des produits, d’expliquer les qualités de celui-ci, ou autre. Le sexe est l’argument commercial le plus efficace. Désormais, vous savez que cocaïne, piercing et baise en clientèle ne font qu’un.

Par ailleurs, pour ceux qui ne seraient pas au courant de comment fonctionne le marché, il faut savoir que c’est quelque chose de très courant dans le domaine des spiritueux, du bâtiment, et autres secteurs d’activités impliquant des gros contrats. Lorsque cela commence à se chiffrer par millions, de nombreux patrons envoient des professionnelles du sexe avec un peu de cocaïne pour contribuer au bien-être de leurs clients et faciliter plus aisément la signature de contrat.

Nous allons conclure cette histoire en répondant à une interrogation. Lorsque l’on me demande quels métiers font mes clientes et que je raconte que certaines sont Escort Girls, la première réaction des gens est « Pourquoi une Escort Girl qui baise continuellement paye un Escort Boy ?«  La réponse est très simple. Même si l’Escort Girl peut sembler comblée d’un point de vue quantitatif, elle est souvent insatisfaite d’un point de vue qualitatif. Elle a beaucoup de clients mais dont la plupart manque cruellement de performance et ne savent pas lui procurer correctement du plaisir. Donc comme les Escort Girls aiment le sexe comme n’importe quelle femme, elles recherchent également des hommes performants pour leur procurer du plaisir. Et c’est pour cela que certaines font appel à mes services.