Top 10 des animaux à la sexualité étonnante
Les animaux sauvages et domestiques ont une sexualité très différente de l’être humain. Vous allez découvrir quelles sont les espèces animales qui ont les rapports les plus nombreux, les plus rapides, ou encore les plus mortels. Attention aux âmes sensibles et aux oreilles chastes, le règne animal n’est ni romantique, ni égalitaire. Il est sauvage.
LE LION : UN ANIMAL À L’APPÉTIT SEXUEL INSATIABLE
Le lion a la capacité phénoménale de pouvoir avoir jusqu’à 50 rapports sexuels par jour avec la lionne durant la période d’accouplement qui a lieu tous les 3 mois chez la femelle. Toutefois, malgré son imposante crinière et ses 190 kg de muscles dévastateurs, notre Roi des animaux est plutôt précoce avec des coïts très courts d’en moyenne 30 secondes. Donc, une fois l’acte terminé, le lion repasse à l’action toutes les 15 minutes pour s’assurer de la bonne fécondité de sa partenaire. On peut dire que le lion a de l’énergie.
Autre détail intéressant, les félins mâles ont des protubérances épineuses sur le pénis qui créent de la douleur lors des rapports chez les femelles. Les lions mordent donc souvent la nuque de leur partenaire afin de l’immobiliser pour éviter que celle-ci ne les morde ou les griffe.
LE SCORPION : UNE SEXUALITÉ DANGEREUSE
Venimeux et mortels, les scorpions ont une sexualité à leur image. Solitaires, les scorpions mâles et femelles ne se rencontrent que durant la période de reproduction. Les scorpions entament alors une parade nuptiale, pinces contre pinces, queue contre queue, qui peut durer entre 5 min et 1h. Mais si la femelle n’est pas suffisamment séduite, le mâle n’hésitera pas à employer une méthode moins chevaleresque en la piquant et en lui injectant une faible dose de venin pour la droguer et la rendre plus docile.
Comme on le dit souvent, le sexe ouvre l’appétit, et cette expression prend tout son sens chez les femelles scorpions. Moins fourbes, mais plus cruelles, celles-ci ont des tendances cannibales et n’hésitent pas à s’en prendre à leur partenaire masculin pour tenter de les dévorer dès la fin de la fécondation. Conscients de cette menace, les mâles tentent aussitôt de prendre la fuite. Cependant, 40% des femelles finissent tout de même par dévorer leur partenaire.
L’ABEILLE : UNE REINE LIBERTINE
Dans toute une ruche, seule la Reine des abeilles est destinée à avoir une vie sexuelle car elle est la seule à être fertile. Toutes les autres abeilles femelles font vœu d’abstinence. La Reine est par conséquent la mère de toutes les abeilles présentes dans sa ruche, à l’exception de certaines abeilles ouvrières pouvant provenir d’autres colonies.
6 à 10 jours après sa naissance, la Reine des abeilles part s’accoupler avec 12 à 15 mâles durant une seule période pour remplir sa spermathèque et pondre des œufs durant ses 7 années de vie.
Pour y arriver, la Reine vierge mais déjà libertine va donc quitter la ruche, libérer des phéromones, et attirer des faux-bourdons. L’accouplement s’effectue en plein vol. Le mâle pénètre la Reine, et celle-ci contracte son abdomen provoquant à la fois l’éjaculation de son prétendant, mais aussi sa paralysie.
La baise royale s’arrête alors pour les heureux élus qui, paralysés, basculent en arrière et tombent du dos de leur Reine. Au moment de la chute, les mâles se déchirent leur organe génital encore coincé dans la Reine leur provoquant une blessure mortelle. Ces mâles mutilés finissent tristement leur course au sol et meurent quelques instants après. Quant aux autres soupirants mâles qui n’ont pas été choisis, ils seront bannis de la ruche et mourront de faim ou de froid. Tel est le sort réservé aux perdants.
LE CANARD : UN ANIMAL VIOLEUR
Avec leurs belles couleurs et leur certaine élégance, les canards paraissent plutôt paisibles. Mais un énorme conflit existe entre les mâles et femelles canards dès qu’il s’agit de copuler. En effet, le mâle a une fâcheuse tendance à vouloir se reproduire sans l’accord de sa partenaire. Alors la canne a développé un mécanisme biologique anti-viol.
Lors de l’érection du mâle, son pénis d’environ 20 cm se déploie en forme de spirale. Et pour éviter que la femelle se fasse pénétrer par le 1er venu, celle-ci a évolué biologiquement au cours du temps et a transformé son vagin en spirale, mais dans le sens opposé du pénis du mâle. Ainsi, la femelle empêche ou complique l’accès à une pénétration forcée d’un individu non-désirable. Maline la canne.
LES KANGOUROUS : DES ORGANES GÉNITAUX SURPRENANTS
La femelle kangourou
Cela va peut-être faire fantasmer ou surprendre certains lecteurs ou lectrices, mais la femelle kangourou dispose de 3 vagins servant à accueillir et stocker le sperme et de 2 utérus permettant d’être enceinte en permanence.
Le mâle kangourou
Quant au mâle kangourou, il a un pénis bifurqué qui se sépare en deux colonnes indépendantes. À savoir également que parmi les nombreuses espèces de kangourou, 1 espèce minoritaire présente des mâles avec les testicules au-dessus du pénis et qui seraient très mobiles.
LA BALEINE : L’ANIMAL AU PLUS GRAND PÉNIS
Les baleines mâles sont des mammifères ayant un système reproducteur incroyablement grand. Lors de l’accouplement, les mâles déploient leur pénis pouvant mesurer entre 2,5m à 3m de long et ont la capacité de le diriger dans l’eau comme un tentacule. Lors de l’éjaculation, c’est tout simplement une explosion de semence qui se produit. En effet, ils peuvent projeter jusqu’à 1 800 litres de sperme, soit l’équivalent d’environ 2m³ de sperme ou de 15 baignoires.
Chez certaines variétés de baleines, les mâles sont tellement virils qu’ils peuvent avoir des testicules atteignant une masse combinée de 1 tonne. Sacré bestiau !
L’ANTILOPE TOPI : LES FEMELLES HARCÈLENT SEXUELLEMENT LES MÂLES
Les topis sont une espèce d’antilope, dont la femelle topi est accro au sexe et très libertine durant les 24h de sa période d’ovulation. Elle entame alors une course contre la montre en cherchant, harcelant et baisant avec en moyenne une dizaine de mâles dominants dans la journée, pour assurer la survie de l’espèce bien entendu. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la femelle topi, elle veut du mâle dominant, du vrai, du viril ! Le mâle égalitaire ou métrosexuel, ça ne l’intéresse pas la femelle topi.
LE RENARD : UN PÉNIS VERROUILLABLE
Le renard est un animal solitaire avec une sexualité originale. Le mâle commence par monter normalement sur le dos de la femelle pour s’accoupler. Puis, pour s’assurer qu’aucun rival ne puisse féconder la femelle après lui, le renard mâle fait gonfler son pénis durant l’accouplement jusqu’à ce que les 2 partenaires ne puissent plus se séparer. Il se retourne et les 2 animaux se retrouvent dos à dos une dizaine de minutes, le temps que les spermatozoïdes progressent dans l’utérus de la femelle. Passé ce délai, le pénis retrouve sa taille normale et le couple peut enfin se séparer.
LE COCHON : UN ORGASME QUI DURE LONGTEMPS
Les scientifiques de l’Université fédérale de Fronteira Sul et de Lavras, au Brésil, se sont intéressés à la reproduction des porcs mâles dont l’influence du temps d’éjaculation. Les chercheurs ont ainsi analysé les rapports sexuels de neuf cochons sur des fausses truies, et ont observé que leur orgasme dure extrêmement longtemps. En effet, l’éjaculation du cochon dure en moyenne 6 longues minutes, avec un minimum de 2 minutes et un époustouflant record de 31 minutes. Le cochon mâle est donc le big boss du long orgasme.
Source : Influence of Ejaculation Time on Sperm Quality Parameters in High Performance Boars
LE POISSON-PÊCHEUR : UN ACCOUPLEMENT TERRIFIANT
Issu de la famille des lophiiformes, le poisson-pêcheur est un animal des abysses connu pour chasser en attirant ses proies grâce à une petite lumière frontale.
Ce redoutable tueur des profondeurs n’en demeure pas moins terrifiant lorsqu’il s’agit de se reproduire. Le mâle étant beaucoup plus petit que la femelle, celui-ci la mord et pénètre totalement à l’intérieur de son corps pour s’accoupler. Il lui fournit ainsi du sperme et du sang jusqu’à sa mort.
CONCLUSION
La sexualité des animaux ne répond à aucun code moral ou sentimental lié à l’être humain, et c’est tout à fait compréhensible. Dans une nature où tout l’environnement est hostile et concurrentiel pour les animaux, leur sexualité n’a qu’un seul objectif, transmettre coûte que coûte un maximum les gènes et les plus forts afin de faire perdurer la vie de l’espèce.